Quand tu m’aimes
C’est le vent turbulent soulevant mes dessous
C’est la pluie de printemps qui vient lécher mes joues
Quand tu m’aimes
C’est le soleil brûlant qui caresse ma peau
Et l’air léger du temps au souffle doux et chaud
Quand tu m’aimes
C’est en plus de tout ça mille choses encore
Qui sont à toi et moi et perturbent mon corps
D’une infinie faiblesse
Quand tu m’aimes
C’est ta voix qui se perd dans un râle amoureux
Qui fait vibrer ma chair et qui mouille mes yeux
De larmes de tendresse
Quand tu m’aimes
C’est le Diable et l’Enfer mêlés à tous nos jeux
C’est le Ciel qui est offert à nous par tous les dieux
Quand tu m’aimes
C’est l’éclipse et l’éclair qui allume mes joies
C’est l’écume des mers qui se meurt sur tes doigts
Quand tu m’aimes
C’est pétrie par tes mains tous mes sens éveillés
C’est mon corps sur le tien nos souffles saccadés
Et nos gestes intimes
Quand tu m’aimes
Ce sont ces tendres cris et ces plaintes d’amour
Qui déchirent nos nuits et meurent au petit jour
Dans le plaisir ultime
Quand tu m’aimes
Quand tu m’aimes
Quand tu m’aimes