Le souvenir qu’il me reste
de Mai 68, c’est surtout le fait d’avoir
été très embêtée pour France
afin de donner mes concerts…
Et tout ça, à cause du manque
d’essence! Je me souviens,
en effet, qu’avec mon équipe,
on établissait des plans pour
s’en sortir au mieux.
Il y en avait toujours un qui avait une
bonne idée pour s’en procurer…
Et, pour économiser au mieux le
peu que l’on trouvait, nous faisions
en sorte, avec mes musiciens,
de partir avec un seul véhicule. Je
nous revois encore, tous entassés
dans une espèce de fourgonnette!
Et, même si on avait été contraints
d’annuler certaines dates, croyez-moi,
c’était folklorique!»