« J’ai un regret » : émue, Michèle Torr revient sur la mort de sa mère dans Un dimanche à la campagne et sur ce qu’elle aurait aimé changer. En évoquant la mort tragique de sa mère survenue en 1965, la chanteuse Michèle Torr a révélé ce qu’elle aurait aimé changer, ce 19 mars, dans Un dimanche à la campagne sur France 2.
Trois artistes aux destins différents ont eu rendez-vous dans Un dimanche à la campagne sur France 2. Ce 19 mars, Frédéric Lopez a proposé à un nouveau trio d’invités de se replonger dans les moments les plus marquants de leur vie, entre souvenirs heureux et plus douloureux. Vianney a ainsi sa grosse perte de poids dans une période singulière, Alexis Michalik s’est remémoré ses burn-out causés par sa passion pour le théâtre, quand Michèle Torr, elle, est remontée en 1965. Une année compliquée…
Un événement traumatisant
Comme elle l’a déjà évoqué, la chanteuse de 75 ans a perdu sa maman quand elle avait 18 ans. À l’époque, la jeune femme cartonne en assurant les premières parties de Claude François, de passage le 28 décembre dans le sud de la France. « Le premier cadeau que je leur ai fait, c’était une voiture« , dévoile la blonde au doux regard, avant de revenir sur les circonstances du drame. « C’était après les fêtes de Noël, elle raccompagne papa à la gare, à Avignon, lui partait travailler (à Paris, il était facteur, N.D.L.R.). Sur le retour, elle a un accident de voiture. Je chante ce soir-là l’Alcazar à Marseille et on me dit en sortant de scène : ‘Il faut que tu appelles ce numéro' », raconte la septuagénaire marquant un long silence tant elle est émue.
D’adolescente à mère de famille
Sous le choc, l’interprète aux millions de disques vendus fait alors un geste qu’aujourd’hui elle déplore : « Ma petite sœur a 9 ans, j’en ai 18. J’ai un regret parce que ma sœur n’a pas vu maman. Je ne savais pas, à 18 ans, on ne sait pas trop, mais elle voulait voir maman et je n’ai pas voulu. Sur le moment évidemment c’est terrible, surtout pour ma petite sœur« , reconnaît l’ex-compagne du chanteur Christophe. Suite à cette tragique disparition, de nouvelles responsabilités l’incombent : « Je suis devenue la maman de Brigitte, assume fièrement celle qui à l’époque n’était qu’une jeune adulte bénéficiant d’un soutien de taille. J’avais la chance d’être portée par le public, des gens qui vous montrent leur affection, vous soutiennent, vous écrivent. C’est vachement important ! Mais on avance !« .
