Le dimanche 29 juin, Michele Torr sera l’une des invitées de la dernière émission des « Rendez-vous du dimanche » présentée par Michel Drucker. Toujours très populaire aux quatre coins de la France, Michèle Torr a entamé une longue tournée d’ete. Que représente ce contact estival avec son public?
« L’époque des tournées d’été est une époque heureuse. Ce que j’aime le plus dans ce mé-tier, ce sont les galas. J’adore cette vie en équipe. Les scènes et les loges ne sont pas toujours comme elles devraient être.
Mais, jamais je ne me plaindrai de chanter tous les soirs. J’ai toujours voulu faire ce métier et je me suis battue pour cela.
Quand on réalise son rêve, on n’a pas le droit de se plaindre!
» C’est un métier qui me rend totalement heureuse. Etre sur une scène c’est grisant, c’est une drogue! Chaque année, après la tournée d’été, j’arrête la scène jusqu’au mois de mars. Mais, dès le mois de janvier, je n’en peux plus, tellement la scène me manque; sans le tour de chant, je serais très malheureuse.
On reproche parfois aux gens du show-business d’utiliser des recettes. C’est faux, car la majorité des gens aiment ce qu’ils font et pensent à leur car-rière. Or, on peut utiliser une recette pour vendre un disque, mais ce n’est pas comme cela que l’on fait une carrière, Ces procédés me sont étrangers. Lorsque je choisis une chanson, c’est d’abord parce qu’elle me plaît. Sinon je serais incapable de la chanter.
» Le play-back? A la télévision, l’idéal est de chanter en direct avec l’orchestre. S’il n’y a pas d’orchestre sur le plateau, je suis pour le play-back car je refuse de chanter en direct sur la bande orchestre. Faute de mieux, le play-back est une bonne for-mule! En ce qui concerne la scène, la question ne se pose pas. Mais le play-back peut se justifier. J’ai trouvé excellent le spectacle de Dalida. Dans son cas, le play-back se justifie pour certaines chansons dansées ».