Vous qui êtes une éternelle romantique,
avez-vous définitivement tourné le dos à la vie à deux?
Oui, je crois… Il y a quelques années, je pensais que je ne pourrais pas vivre ou dormir seule dans une maison. J’ai toujours été très entourée. Jai acheté la petite maison où je vis à Aix-en-Provence et que j’adore et, pour moi, c’est celle que j’aurais voulu offrir à ma mère. Elle ressemble à ce que je suis aujourd hui. Je suis vraiment heureuse de vivre seule à présent dans mon Sud.
Vous avez quasiment le même âge que Nous Deux.
Comment expliquez-vous ce lien qui vous unit à notre magazine depuis vos débuts?
Sûrement qu’on se ressemble un peu. Nous Deux et moi! Je l’associe à ma mère qui l’achetait et c’est donc très important pour moi. Il fait partie de mon enfance. Le souvenir que j’en ai, c’est que c’était un journal familial et qu’il s’adressait à des femmes qui avaient besoin d’évasion et de lire de jolies histoires d’amour.
Quelle place occupe cet hebdomadaire dans votre carrière?
J’ai conservé tous les articles dont j’ai fait l’objet. Les couvertures à plus forte raison, car c’est une reconnaissance. Tous ces reportages, ces interviews m’ont beaucoup aidée dans ma carrière et m’ont permis de garder le contact avec les gens qui m’aiment. A chaque parution. J’avais des réactions de mes fans, par écrit ou lors de concerts. Ce magazine est proche des femmes qui ont fait le succès de titres comme Emmène-moi danser ce soir: Il s’est tissé au fil des années une confiance et une fidélité avec les lectrices.
Vous venez de sortir un coffret de 3 CD comprenant 50 chansons.
Comment avez-vous réussi à faire ce choix parmi les 465 titres que l’on trouve dans l’intégrale?
Il y avait cette envie de ma maison de disque et je me suis laissée porter. Il y a des titres qui s’imposent, des incontoumables, ceux qui m’impressionnent le plus, comme Exodus ou Jezebel, des reprises d’artistes illustres, Jacques Brel, Charles Aznavour ou Edith Piaf. Je me sens heureuse de me les approprier un moment.
Vous êtes actuellement en tournée jusqu’en juin.
Qu’est-ce qui a changé dans cet exercice par rapport à vos débuts?
J’ai toujours autant le trac avant d’entrer en scène, mais il est différent. Je suis plus sereine avec l’âge. Avant. je piquais des colères dès qu’il y avait un problème, un incident technique. Aujourd’hui, je suis plus cool. Quand je pars en tournée, c’est presque des vacances. Je prends le train avec mes musiciens on mange ensemble. Avant, je roulais dans ma limousine, c’était mon salon. Je préfère ma vie aujourd hui.
Quel est le secret de votre forme?
Le secret, c’est d’avoir l’envie. d’aimer ce que l’on fait. C’est mon oxygène, mon bonheur. j’aime cette vie.
Est-ce que vous souhaitez, comme Dalida le chantait, mourir sur scène?
Oui, oui, oui! On ne sait pas, peut-être qu’un jour, je serai malade. Mais mon envie, dans ma tête aujourd’hui, c’est de ne jamais arrêter.
Que vous disent les fans quand vous les rencontrez?
Ils me témoignent de la gentil-lesse, des remerciements. Ils commencent toujours par s’excuser de me déranger, alors que j’adore ça ! Même dans la rue, je parle à tout le monde. C’est dû aussi à mon côté méridional.
Vous qui êtes une éternelle romantique, avez-vous définitivement tourné le dos à la vie à deux?
Oui, je crois… Il y a quelques années, je pensais que je ne pourrais pas vivre ou dormir seule dans une maison. J’ai toujours été très entourée. Jai acheté la petite maison où je vis à Aix-en-Provence et que j’adore et, pour moi, c’est celle que j’aurais voulu offrir à ma mère. Elle ressemble à ce que je suis aujourd hui. Je suis vraiment heureuse de vivre seule à présent dans mon Sud.