Alors qu’elle est atteinte de la maladie de Horton et souffre de troubles cardiaques, l’artiste de 76 ans vit l’enfer!
Difficile quand on aime un artiste de concevoir qu’il puisse être différent de l’image qu’il donne de lui sur scène! En effet, ces personnalités hors du commun ne montrent que le meilleur d’euxmêmes à leur public.
Pour ces moments magiques, où la ferveur de leurs fans les transporte et leur permet de tenir à distance ces petits ou graves problèmes qui jalonnent toute vie humaine, la plupart sont prêts à tout. Dalida le résumait fort bien quand elle chantait « Moi je veux mourir sur scène».
C’est aussi ce que souhaite par-dessus tout
Michèle Torr…
L’artiste, qui fêtera ses 77 ans le 7 avril, sentirait-elle sa fin proche? Atteinte de la maladie de Horton (une douloureuse inflammation des artères et des vaisseaux sanguins), elle suit un traitement à base de cortisone qui la soulage mais qui n’est pas sans conséquence. «Je prends du poids de manière incontrôlable. Mon moral est souvent au plus bas», nous avait-elle expliqué.
Plus inquiétant encore, ses problèmes de cœur qui, en 2016, l’avaient obligée à annuler plusieurs concerts. En effet, l’interprète d’Emmène-moi danser ce soir souffre de fibrillation auriculaire, une sorte d’arythmie pouvant notamment provoquer un avec
À quatre reprises, la chanteuse a subi des électrochocs, mais n’y ayant plus droit car cela devenait trop risqué, elle avait résolu de se faire opérer. Malheureusement, l’intervention chirurgicale, incompatible avec la maladie de Horton qu’on lui a découverte entretemps, n’a pu avoir lieu. Depuis, Michèle vit avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête…
Hélas son cœur, loin de la laisser en paix, continue de la faire souffrir au quotidien : «J’en garde encore des blessures», témoigne-t-elle dans Nous Deux. Rien à voir avec l’arythmie cependant. Les cicatrices à vif qu’évoque la chanteuse sont celles que lui a laissées sa relation tumultueuse avec
« Des montées de tensions énormes! »
son second époux, Jean-Pierre Murzilli, rencontré en 1993. Quand elle lui dit «oui» deux ans plus tard, Michèle est loin d’imaginer l’enfer qui l’attend. Ce séducteur se révèle très vite être un pervers narcissique!
Après deux ans de mariage, elle cesse « d’accepter l’inacceptable, les humiliations, les insultes» et le quitte. Mais tous deux étant toujours amoureux, la séparation ne dure pas. «Nous avons repris la vie commune, acheté la maison de notre bonheur retrouvé», nous confiait-elle. Les doux sentiments qui les unissent ne suffisent pourtant pas à contenir la violence de Jean-Pierre.
Disputes et réconciliations se succèdent, jusqu’à cette scène de trop, en 2010, où il mord Michèle jusqu’au sang. Effrayée, la chanteuse porte plainte… tout en trouvant des circonstances atténuantes à son conjoint : «Jean-Pierre prend des médicaments car sa jambe le fait beaucoup souffrir.
Or l’alcool et les médicaments ne font pas bon ménage et, ce jour-là, il avait bu plus que de raison», nous avait-elle expliqué.
« Épuisée moralement et physiquement. »
Elle lui pardonne une fois de plus. Ce n’est qu’en 2019 où, à bout de force, elle se résout enfin à rompre. Mais ces années de hauts et de bas ont laissé des traces indélébiles comme elle l’explique encore à Nous Deux :
« Cette histoire m’a épuisée moralement et physiquement, je faisais des montées de tensions énormes. […] Et je suis partie car je souffrais beaucoup. » Cette blessure, toujours aussi douloureuse, a conduit cette grande romantique à faire le deuil d’une vie à deux. Un crève-cœur, qu’elle est aujourd’hui parvenue à surmonter. «Je suis vraiment heureuse de vivre seule à présent dans mon sud», confie-t-elle encore.
Cette année, pourtant, Michèle n’aura guère l’occasion de profiter de sa maison d’Aix-en-Provence. Elle célèbre en effet ses « 60 ans de chanson» avec une grande tournée dans toute la France, forte de l’amour de son public qui, lui, ne l’a jamais déçue…
